samedi 3 novembre 2012

Tadjourah La Blanche

A la recherche des 7 mosquées de la ville. Au siècle dernier, le commerce des armes était florissant, ainsi que celui des esclaves qui étaient vendus à des Arabes en direction des harems de l'Arabie et de la Turquie. est devenue une petite ville bien tranquille, au bord de la mer. Tadjourah ou Tadjoura (en afar Tagórri) est une ville portuaire de Djibouti située sur la côte nord du golfe de Tadjourah auquel elle a donné son nom. Elle est la capitale de la région de Tadjourah et abrite environ 25 000 habitants. Tadjoura est la plus ancienne ville de Djibouti, siège du sultanat afar d'Ad-Ali Abli depuis le XVIe siècle. Elle aurait eu 3000 habitants au milieu du XIXe siècle, seulement 800 vers 1890. La ville a subi cinq incendies au XIXe siècle. Deux volontaires suite à des conflits, en 1814 et 1866, et trois accidentels, en 1893, 1897 et 1905. Comme de nombreux commerçants, Arthur Rimbaud est passé à Tadjoura d'avril à octobre 1886, en se rendant à Harar. Tadjoura a été un port important du commerce entre l'Éthiopie (notamment les sultanats de la dépression Afar) et la Mer rouge. Les esclaves, l'ivoire2 arrivaient par caravanes en provenance d'Aliyu Amba. Mais aussi d'autres biens : blé, durra, miel, or, plumes d'autruches, etc. Malgré l'abolition du commerce des esclaves par décret du 26 octobre 18893, celui-ci se poursuit sans doute jusqu'aux années 1930. Tadjoura a aussi été, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un point de transit pour le commerce des armes à destination de l'Éthiopie et du Shewa. L'importance commerciale de la ville décline à partir de la création de Djibouti en 1888, puis la construction du chemin de fer entre Djibouti et Addis Abeba à partir de 1897, qui atteint Dire Dawa en 1902 et Addis-Abeba en 1917. Le port a été ré-aménagé et modernisé en 2000 pour un coût de 1,64 million de dollars, et inauguré le 10 octobre par le président Ismail Omar Guelleh.

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