mardi 25 décembre 2012

Handoga

Le site Handoga se situe à une dizaine de kilomètre à l’ouest de Dikhil à coté de l’oued Cheikhetti. Une piste passe à coté du site, il est visité par des touristes de destination du Lac-Abhé. C’est en 1939 pour la première fois que le littéraire Français, Aubert de la Rue a fait une description succincte des vestiges préhistoriques de l’agglomération d’Handoga. Suite à une description publiée par L.Kern, dans la revue Pount en 1969, le site fascina les amateurs archéologues français séjournant à Djibouti. Roger Grau, conçut l’association, le GEPAG (Groupe d’Etudes Préhistoriques, Archéologiques et Géologiques). L’équipe y effectua des fouilles de 1974 à 1976. Avec l’autorisation de l’ISERST, c’est en 1980 que R.Grau organisa sa dernière fouille (Ferry, Grau, Bouvier 1981). Tous les mobiliers récoltés lors des fouilles sont conservés au CERD, qui était jadis L’ISERST, et plus précisément dans l’institut de sciences sociales (ISS). Ce site est date par estimation d’apres certains types d’objets(monnaies, céramique) mais aussi grace à deux datation radiocarbone entre 11éme-16ème apr. JC, il a toujours été considéré comme une halte dans les circuits caravanier qui relient le pays intérieurs et la cote. En 2007, une fouille conduite par X.Gutherz et J-M.Pène dans une case circulaire en pierre équarries liées à la terre crue a permis de reconnaitre un atelier de petite métallurgie du cuivre et du fer. On y fabriquait des clous et des ornements métalliques de mobilier en bois ou autres matières. Les auteurs de la fouille pensent que d’autres espaces artisanaux existent parmi les nombreuses cases circulaires ( plus de 200) qui constituent ce village. Il s’agit actuellement du plus ancien site métallurgique de la république de Djibouti.

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